InnerFrench

Les Français se vantent souvent de vivre dans le pays des Droits de l'homme. Nous sommes très attachés à notre histoire révolutionnaire et à notre devise «Liberté, Égalité, Fraternité».
Mais la France incarne-t-elle toujours ces valeurs aujourd'hui ?
Il semblerait que non, surtout si on s'intéresse à la question de la liberté d'expression et au droit à l'information. Par exemple, il y a quelques mois, le gouvernement a présenté une loi (appelée «loi Sécurité globale») pour interdire aux gens de filmer les policiers.
Depuis les manifestations des Gilets jaunes, les cas de violence policière se multiplient contre les manifestants, les journalistes et les personnes de couleur. Plusieurs organisations internationales ont même critiqué le gouvernement français pour les pratiques de ses forces de l'ordre.
Dans cet épisode, nous allons faire le point sur ces évènements récents, mais aussi sur l'histoire de la liberté de la presse en France.
Merci à notre nouvelle recrue, Ingrid, pour ses recherches.
Vous pouvez lire la transcription de l'épisode sur innerfrench.com

Depuis l'arrivée des premiers vaccins contre le covid-19, l'espoir est revenu. Partout, les gens se réjouissent d'une possible fin de la pandémie.
Vraiment partout ? Non, pas en France !
Les sondages montrent au contraire que la moitié des Français ne veulent pas se faire vacciner.
Et quand on y regarde de plus près, on s'aperçoit que cette défiance ne concerne pas seulement le vaccin contre le covid, mais les vaccins en général. Une étude réalisée en 2018 par l'ONG britannique WellCome avait déjà révélé que la France est le pays où les gens font le moins confiance au vaccin.
Pourtant, c'est aussi le pays où Louis Pasteur a inventé le célèbre vaccin contre la rage ! D'ailleurs, jusqu'au début des années 2000, il y avait un fort consensus en France sur la question du vaccin.
Alors, pourquoi une telle peur ? Est-ce dû au célèbre scepticisme de mes compatriotes, ou bien y a-t-il d'autres raisons moins évidentes ?
Retrouvez la transcription de l'épisode sur www.innerfrench.com.

2020 a été une drôle d'année mais pas une année drôle.
Dans cet épisode, je partage mon bilan personnel et professionnel : les succès, les échecs, le piano, le polonais, la méditation, Zola, le développement d'innerFrench, le recrutement d'Anna.
Et pour finir sur une note optimiste, je vous dis aussi quels sont mes projets pour l'année prochaine.
Bonne année à toutes et à tous, et continuons l'aventure ensemble en 2021 !

Depuis quelques mois, je suis le champion de la procrastination. Vous l'avez sûrement remarqué avec le rythme de publication erratique de ce podcast (sans parler de la chaîne YouTube !).
Mais je crois avoir trouvé l'excuse idéale : le covid !
Pour réduire le risque sanitaire, nous avons passé une grande partie de l'année confinés, de manière plus ou moins stricte selon les pays. À présent, les experts s'inquiètent des effets psychologiques de ce confinement prolongé.
Anxiété, stress, mais aussi «syndrome de la cabane»; notre santé mentale en a pris un coup pendant ces derniers mois. Alors si vous non plus, vous n'avez pas été très productifs cette année, ce n'est peut-être pas de votre faute...
Vous pouvez lire la transcription de cet épisode ici.

On imagine souvent les Français avec une cigarette à la main, mais rarement avec du cannabis. Pourtant, la France est un des pays où on en consomme le plus ! Et les études montrent que cette tendance s'amplifie d'une génération à l'autre.
 
Cependant, c'est une pratique risquée, non seulement pour la santé, mais aussi parce que la loi française est très répressive dans ce domaine. En théorie, posséder du cannabis peut être puni d'un an de prison et d'une amende de 3 750€ !
Aujourd'hui, de nombreux experts critiquent l'inefficacité de cette politique de sanction, et ils proposent de légaliser le commerce et la consommation de cannabis dans l'hexagone. Mais les politiciens ne semblent pas prêts à suivre leur recommandation.
 
Après les Pays-Bas, l'Uruguay, le Canada et les États-Unis, la France sera-t-elle le prochain pays à légaliser le cannabis, ou ce scénario est-il irréaliste ?
Vous pouvez lire la transcription de cet épisode ici.

Quand on apprend le français, on découvre rapidement que tous les noms ont un genre : masculin ou féminin. «Le soleil», «la lune», «un verre de vin», «une tasse de café». Le problème, c’est qu’il n’est pas facile de connaître le genre d’un nom simplement en le regardant dans les yeux ! Alors, même après des années d’apprentissage, on continue de faire des erreurs.
Mais cette question du genre ne pose pas seulement problème aux apprenants. Les Français eux-mêmes, ou plutôt les Françaises elles-mêmes, commencent à voir que la langue de Molière ne les traite pas de la même manière. Certaines règles de grammaire rendent les femmes invisibles, des noms de professions n’existent qu’au masculin. L’écriture inclusive a donc fait son apparition pour combattre cette inégalité de traitement.
Alors, pour mieux comprendre ce débat qui déchaîne les passions en France depuis quelques années, nous allons nous intéresser à l’origine du genre dans la langue française et à la question du sexisme.
Vous pouvez lire la transcription de l'épisode ici.

Cet été, pendant mes vacances en Italie, je me suis rendu compte que j’avais adopté une nouvelle habitude… Quand je passais devant un restaurant qui semblait appétissant, au lieu de lire le menu à l’entrée, ma main plongeait immédiatement dans ma poche pour prendre mon téléphone et ouvrir TripAdvisor afin de lire les évaluations des autres clients.
Évidemment, TripAdvisor, Google Maps etc. ne sont pas les premiers à avoir eu cette idée. Il y a plus d’un siècle, le guide Michelin avait déjà la même ambition. Pendant des décennies, le célèbre Guide rouge a été la bible incontestée de la gastronomie française.
Mais depuis le début des années 2000, il semble être en train de perdre son hégémonie. Certains chefs critiquent publiquement ses méthodes d’évaluation. Les jeunes le trouvent démodé et préfèrent se fier à ses concurrents.
Alors, le guide Michelin est-il devenu obsolète ?
Vous pouvez lire la transcription de cet épisode ici.

Il y a quelques semaines, j'ai acheté des billets d'avion pour mes vacances d'été. Avant, ce moment était toujours un plaisir, la 1ère étape avant de découvrir un nouveau pays ou d'aller me reposer au soleil.
 
Mais cette fois, après avoir cliqué sur le bouton «Valider», j'ai ressenti un sentiment bien différent : la culpabilité.
 
Aujourd'hui, tout le monde sait que prendre l'avion est mauvais pour l'environnement. Les émissions de CO2 sont bien plus élevées que celles des autres moyens de transport. Pourtant, le trafic aérien continue d'augmenter et partir une semaine à l'autre bout du monde est devenu quelque chose de banal.
 
Alors, comment résoudre ce dilemme ? Est-il possible de voler l'esprit tranquille, par exemple en payant un supplément pour compenser nos émissions de CO2, ou faut-il définitivement bannir l'avion pour nos vacances ?
 
Vous pouvez lire la transcription de l'épisode ici.

Il y a six ans, j'ai quitté mon pays natal, la France, pour aller vivre en Pologne.
Aujourd'hui, je me rends compte à quel point tout a été facile : je n'ai pas eu besoin de visa, j'ai trouvé du travail rapidement, les Polonais m'ont accueilli à bras ouverts. Bref, on m'a traité comme un «expatrié».
Mais si j'avais été ukrainien ou vietnamien, les choses auraient sûrement été plus compliquées. J'aurais été considéré comme un «immigré» et confronté à de nombreux obstacles.
Bien sûr, ce n'est pas une spécificité polonaise. Cette opposition entre «expatriés» et «immigrés» existe partout.
Alors, pourquoi faire une telle distinction ? Qu'est-ce que ces deux mots révèlent sur la réalité de l'immigration ?
Vous pouvez lire la transcription de cet épisode sur innerfrench.com.

Le 25 mai 2020, à Minneapolis aux États-Unis, un homme, George Floyd, est mort asphyxié par un policier durant ce qui devait être une simple arrestation.
Ce nouveau cas de violence policière contre un citoyen afro-américain a provoqué des réactions non seulement aux États-Unis, mais dans le monde entier, derrière le slogan "Black lives matter".
En France, en 2016, un jeune homme de 24 ans, Adama Traoré, est lui aussi décédé après avoir été asphyxié par trois gendarmes lors d'une arrestation. Si les résultats de l'autopsie officielle ont innocenté les agents, une nouvelle expertise médicale demandée par la famille Traoré a au contraire prouvé leur responsabilité dans la mort de la victime.
Dans l'hexagone aussi, la question d'un racisme endémique au sein de la police revient de plus en plus souvent. Mais pas seulement dans la police. Le Rassemblement national, un parti d'extrême droite ouvertement xénophobe, semble séduire de plus en plus d'électeurs français et se rapprocher du pouvoir.
Dans cet épisode, nous essaierons de comprendre d'où vient le racisme et pourquoi il est toujours aussi présent malgré les valeurs de tolérance et de respect promues dans les sociétés démocratiques.
Lire la transcription de l'épisode.